
Granite, on est libres
Victor Baer
64 min
Séance 4
Samedi – 17h00 – Auditorium
Le jour de ses 24 ans, Victor part d’Avignon avec Granite, son vélo, et met le cap vers l’Est sans destination précise.
“Granite, on est libres” est le récit d’un voyage à vélo de la France à l’Iran qui développe, à partir d’expériences vécues, une réflexion personnelle et intime autour de la liberté.
Des plateaux d’Anatolie aux grands cols du Caucase, de l’été dans les Alpes à l’hiver arménien, le pédalier tourne et une question demeure : ça veut dire quoi, concrètement, “être libre” ?
Bio express
Qui est Granite ? » un GIANT Granite de 1996, en état impeccable hormis quelques égratignures. Le cadre est en acier Chromoly 4130, double butted, parfaitement à ma taille et esthétiquement très beau (à mon goût). Parfait pour un projet de bricolage… La personne qui me l’a vendu ne comprenait pas que ce vieux vélo poussiéreux puisse rendre quelqu’un aussi heureux. Si elle savait… »
Son histoire ici : https://vicavelo.wordpress.com/2023/03/14/le-montage-du-velo/
Qui est Victor ? » Il tombe en amour avec le voyage à vélo après deux voyages initiatiques post-COVID, à Vienne puis dans les Balkans. Une troisième aventure sur la selle et un diplôme d’ingénieur plus tard, il est temps de rentrer dans la vie active. Seulement 5 semaines de vacances par an, mais pas question d’oublier le voyage à vélo, bien au contraire ! Alors un projet germe : travailler deux ans et mettre suffisamment d’argent de côté pour partir sur un long périple à vélo. Mais au bout de trois mois de travail, la petite déprime hivernale et les journées de bureau décuplent mon envie de partir. Devant mon écran, je m’imagine pédaler dans les immensités d’Asie Centrale. Comment vais-je tenir deux ans ?J’aurais peut-être deux fois moins que le budget prévu initialement, mais largement assez pour voyager plus d’un an. Alors après tout c’est vrai, pourquoi continuer à repousser le départ ? Deux jours plus tard, on est le 12 janvier 2023 et ma décision est prise : je pars au mois de juin pour un long voyage, seul, en direction de l’Asie.
Ce projet répond avant tout à un appel profond et irrésistible, à un besoin intérieur très fort qui m’a poussé à quitter la carrière d’ingénieur tracée et confortable dans laquelle j’étais tout juste lancé. »
Victor change de casquette, il redevient voyageur, réalisateur (il avait déjà un premier film sur les Balkans à son actif) et dessinateur (un carnet dessiné, puis une BD) à temps plein.
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